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Réseautage et construction d’une communauté d’acteurs intéressés par la conservation des plantes, les sciences végétales et l’implication des populations locales, et notamment par (a) les approches communautaires de gestion et de conservation des plantes et des paysages, et (b) les moyens d’existence durables.
Compte tenu de l’emploi du temps chargé des participants et des coûts associés à l’organisation des ateliers, cette « Semaine de la conservation des plantes méditerranéennes » associera en un unique évènement les activités suivantes :
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Ces deux jours de sessions seront consacrés à la consolidation du réseau d’acteurs de la conservation des plantes méditerranéennes et au partage d’expériences issues du bassin méditerranéen.
Les contenus seront structurés autour des thématiques suivantes :
Session 1: Intégration des informations relatives aux plantes sauvages pour la gestion et la conservation des sites.
Session 2: Pratiques culturelles de conservation dans la région méditerranéenne.
Session 3: La conservation communautaire des espaces dans la gestion future de la biodiversité, du sol et de l’eau dans la région méditerranéenne.
Session 4: Réseautage, construction de synergies, implication de volontaires et sciences citoyennes.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_tta_tabs][vc_tta_section title=”Session 1″ tab_id=”1460732444819-df633aeb-d881″][vc_column_text]
Cette session s’attachera à explorer de quelle manière les informations disponibles sur les plantes (espèces, populations, habitats, menaces, etc.) peuvent être traduites en actions concrètes de conservation des plantes, voire en une planification générale de la conservation des plantes.
Les informations sur les plantes à l’échelle des sites sont fréquemment insuffisantes, obsolètes ou mêmes inexistantes. Quoi qu’il en soit, traduire les informations disponibles sur les plantes en prises de décisions ne constitue pas une tâche facile. La session permettra de passer en revue des exemples, issus du bassin méditerranéen, dans lesquels les résultats des études de terrain ou d’autres données relatives aux plantes ont pu être traduits avec succès, en actions de conservation propres aux sites.
Un espace sera réservé au sein de cette session à des propositions de collaboration, qu’elles émanent de scientifiques, gestionnaires, populations locales ou groupes de la société civile désireux de suggérer des modèles de collaboration innovants pouvant être mis à l’épreuve.
Y seront également explorées des voies de collaboration à l’échelle des sites entre scientifiques et décideurs, afin de développer des politiques de conservation et des actions propres au site impliquant les populations locales.
Dans le contexte de cette session, le « site » est défini conformément à l’échelle de gestion, et peut donc ne pas se référer uniquement à des ZIP*, mais également à des aires protégées, des aires à gestion communautaire ou autres unités de gestion.
*Les Zones importantes pour les plantes sont des sites reconnus internationalement pour leur diversité en plantes sauvages et en champignons ; elles sont identifiées sur la base de critères normalisés.
Enfin, cette session incorporera des récits et des exemples de coordination entre gestionnaires, scientifiques, populations et utilisateurs locaux.
Marcos Valderrábano. Centre de coopération pour la Méditerranée de l’UICN. Marcos.valderrabano@iucn.org; Bertrand de Montmollin bertrand@montmollin.me et Teresa Gil teresa.gil@iucn.org
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Cette session sera consacrée à la diversité des pratiques culturelles de conservation (PCC) qui contribuent à la conservation des plantes dans le bassin méditerranéen. Les participants mettront en commun des expériences liées au recensement et à la description, la promotion et la protection des PCC dans leurs zones de travail.
Les populations locales et autochtones méditerranéennes ont modelé les paysages depuis des milliers d’années. De nombreuses pratiques et modes de vie qui produisent des effets positifs sur la nature ou la biodiversité existent encore aujourd’hui, mais elles sont globalement menacées. Des pratiques telles que le pastoralisme nomade, l’agriculture traditionnelle et l’architecture bioclimatique tendent à protéger et à renforcer la biodiversité, à maintenir la productivité à long terme et à entretenir des moyens d’existence. Les écosystèmes méditerranéens ont co-évolué avec les populations : les pratiques culturelles sont en partie responsables de l’hétérogénéité écologique et des profils de biodiversité dans cette région. Cependant, les PCC ne sont que rarement prises en compte dans les actions et programmes de conservation.
Cette session sera l’occasion de présenter des exemples de PCC, ainsi que des expériences destinées à documenter et à soutenir les PCC dans la région méditerranéenne. En tandem avec la session suivante du vendredi 28 octobre, les débats menés au cours de cette session constitueront la base du développement d’une première feuille de route pour la protection des PCC et leur intégration aux actions et programmes de conservation à l’échelle régionale.
Cette session servira à étudier le potentiel des PCC à améliorer la conservation des plantes dans le bassin méditerranéen et à contribuer à la création de synergies entre les participants au travers d’échanges et de mises en commun d’expériences. Une combinaison de présentations assurées par les participants et d’exercices pratiques permettra au groupe d’examiner en profondeur la diversité des expériences et des opportunités d’appui et de valorisation des PCC dans la région.
Cette session sera coordonnée par Liza Zogib, membre du Mediterranean Consortium for Nature and Culture.
Modération
Global Diversity Foundation: Irene Teixidor Toneu i.teixidor-toneu@reading.ac.uk et Gary Martin gary@global-diversity.org
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Les Aires et territoires du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC) constituent des pratiques clés de conservation à l’échelle du paysage.
Les APAC garantissent les moyens d’existence des populations rurales tout en conservant la diversité bio-culturelle. Un des exemples d’APAC dans le bassin méditerranéen correspond aux agdals, des systèmes de gestion traditionnels intégrant des facteurs sociaux, spirituels et culturels, et destinés à la conservation des pâturages et autres ressources courantes dans les zones rurales de l’ensemble du Maghreb. Cependant, les APAC de la région méditerranéenne sont mal comprises, et les recherches scientifiques sur leurs structures, rôles, potentiels et défis actuels n’en sont qu’à leurs débuts.
En outre, alors que les PCC ont été débattues et proposées comme des instruments utiles pour la conservation dans la littérature consacrée à la conservation et aux sciences sociales depuis près de trente ans, elles n’ont jusqu’à présent que très peu été intégrées dans les programmes et actions de conservation, pas plus que reconnues et acceptées formellement par les agences gouvernementales. Cette session permettra d’examiner les défis et opportunités posés par cette intégration.
Au cours de la session, le rôle des APAC en tant que pratiques culturelles pour la conservation à l’échelle du paysage sera débattu. Les débats porteront également sur la façon dont les PCC devraient être reconnues et intégrées dans les actions et programmes de conservation tout en respectant le droit des communautés locales à décider sur la base de leurs savoirs et pratiques. Les défis posés par cette intégration seront également traités par l’intermédiaire d’un exercice pratique. L’atelier s’achèvera par une session de brainstorming collectif afin de développer une ébauche de feuille de route pour l’intégration des PCC aux actions et programmes de conservation à l’échelle locale dans le bassin méditerranéen.
Cette session sera coordonnée par Global Diversity Foundation.
Global Diversity Foundation: Irene Teixidor Toneu i.teixidor-toneu@reading.ac.uk et Gary Martin gary@global-diversity.org
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Le travail de conservation mené sur le terrain exige l’implication des parties prenantes et communautés locales dans les actions et la défense de la conservation. Une approche ascendante de la sorte présente ses propres défis et solutions. Cette session donnera l’occasion de visualiser quels sont ces défis, d’examiner de quelle manière ils diffèrent suivant les contextes locaux, et d’étudier les points qui ont fonctionné sur différents sites.
L’objectif de cette session est de mettre en commun des expériences de création de synergies avec les communautés locales, en les impliquant dans la défense de la conservation et les actions de conservation. Cette session servira à examiner de quelle manière les groupes de la société civile tels que les ONG mettent en place des collaborations afin de promouvoir la conservation à l’échelle locale.
L’approche consistera à mettre à disposition un espace d’échange d’expériences transmises par des organisations engagées de longue date dans de telles activités, comme par exemple Plantlife ou les partenaires du projet IPAMed. Des parties prenantes locales, telles que des associations étudiantes ou artistiques, seront également invitées à partager leurs expériences de ce type de collaborations.[/vc_column_text][/vc_tta_section][/vc_tta_tabs][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Les posters seront exposés pendant toute la durée de l’évènement.[/vc_column_text][vc_separator border_width=”2″][vc_column_text]Des sessions de renforcement des capacités centrées sur des questions clés de la conservation des plantes se dérouleront les 24 et 25 octobre.
Trois sessions de capacitation seront réalisées, consacrées aux thématiques suivantes :
Un processus de consultation animé par le CEPF et destiné à mettre à jour les profils d’écosystèmes méditerranéens (incorporation des suggestions des participants) se tiendra le 25 octobre.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_tta_tabs][vc_tta_section title=”Planification de la conservation des plantes” tab_id=”1461603191578-9533c6c2-d407″][vc_column_text]
Planification de la conservation des plantes
Cet atelier sera consacré à la planification afin de maximiser l’efficacité des efforts de conservation. L‘abondante diversité végétale, environ 391.000 espèces vasculaires et plus de 20.000 plantes inférieures (RBG Kew, 2016), fournit la production primaire nécessaire à la vie sur Terre. Ces ressources, pourtant essentielles pour la survie de l’humanité, sont menacées par notre mauvaise gestion de l’environnement. La biodiversité végétale – ses habitats, ses espèces et sa diversité génétique – est grandement menacée et cela, à un niveau jamais atteint auparavant. En effet, une étude publiée par Brummitt et al., en 2015 et utilisant des critères de la Liste rouge de l’UICN, estime que 20% des espèces végétales mondiales sont menacées d’extinction et 10% d’entre elles sont quasi-menacées.
Les plantes sont particulièrement vulnérables au changement climatique: leurs capacités de migration sont limitées, leur potentiel d’adaptation locale peut ne pas être en mesure de suivre la progression des changements en cours, beaucoup d’espèces ont de longs temps de génération et nous avons des connaissances limitées sur l’autoécologie et la synécologie des espèces.
La conservation des plantes vise le maintien de l’écosystème, de la diversité taxonomique et génétique des plantes et de leurs relations avec les autres organismes et l’environnement. Le développement des programmes de conservation cherche à améliorer ou à maintenir la diversité, à stopper les extinctions d’espèces et les pertes d’habitats et de diversité génétique. L‘atteinte de cet objectif implique une compréhension claire de la diversité et des processus biologiques, ainsi que la planification et la mise en œuvre de techniques opérationnelles pour parvenir à la stabilité taxonomique et génétique.
Les spécialistes de la conservation, lors de l’élaboration de projets, utilisent leurs connaissances en génétique, écologie, géographie, taxonomie, et dans de nombreuses autres disciplines, pour comprendre et gérer la biodiversité qu’ils souhaitent conserver. Pour conserver la plus grande diversité possible au sein d’une espèce, ses populations requièrent des mesures de protection sur divers sites au sein de son aire de répartition, et dans chacun d’entre eux, la mise en place d’une gestion qui maintient ou augmente la diversité au sein des populations cibles et entre elles.
La planification de la conservation des plantes se distingue des autres plans de conservation de la biodiversité par l’ampleur de la diversité taxonomique et de la gamme, largement inconnue, de la diversité génétique ciblées.
Pour palier à cette difficulté, des listes taxonomiques actualisées et des données de distribution des plantes sont disponibles pour la flore de certains pays. De plus, à un niveau plus global, les centres de diversité ont été identifiés permettant ainsi, l’utilisation de modèles de distribution d’espèces et de résilience climatique pour faciliter la planification des efforts de conservation.
Même si l’organisation de la diversité génétique au sein des taxons est mal connue, des techniques telles que la caractérisation de zones éco-géographiques (“ecogeographic land characterization”)(Parra-Quijano et al. 2012) et l’analyse des lacunes (“gap analysis”) utilisent des distributions éco-géographiques comme alternatives aux données de diversité génétique et sont de plus en plus utilisées pour planifier la conservation génétique des plantes.
En raison de l’importance de la diversité concernée, la planification implique souvent la conservation de multiples taxons dans diverses localisations géographiques en utilisant une gamme de méthodes in situ (zones protégées officielles / autres types de zones protégées in situ / fermes/ jardins familiaux) et ex situ (stockage in vitro/ stockage de semences/ Stockage d’ADN/ banque de gènes/ jardins botaniques). Pour de nombreuses espèces végétales, en particulier pour celles possédant une valeur socio-économique, il existe un lien étroit entre diversité génétique, conservation et utilisation.
Ce processus comprend une série d’étapes débutant par la planification de la conservation de l’étendue complète de la diversité génétique pour les espèces ou le groupe d’espèces végétales à conserver, la mise en œuvre des mesures de conservation et conduisant finalement à la caractérisation et à l’évaluation en tant que préalable à l’utilisation.
Cette approche est au cœur de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la pauvreté et du bien-être de l’humanité. En tant que production primaire pour la vie sur la terre, les plantes fournissent des services écosystémiques inestimables et ont une grande valeur économique. Leur perte ou leur déclin en diversité est ainsi susceptible d’avoir de graves conséquences économiques, sociales et éthiques pour l’humanité. Il est donc essentiel de hiérarchiser les mesures de conservation en fonction de leur efficacité et de leur pertinence. Alors seulement, nous pourrons les mettre en œuvre et assurer ainsi, une utilisation continue et durable des ressources végétales.
Plus précisément, l’atelier de planification de la conservation des plantes abordera les sujets suivants: approche générale de la planification de la conservation des plantes; rôle des zones importantes pour les plantes en tant qu’outil de conservation; hiérarchisation taxonomique et géographique pour les mesures de conservation; approche écogéographique et techniques de “gap analysis”; modèles de distribution d’espèces; changement climatique et planification des mesures de conservation; présentation d’un outil de planification de la conservation des plantes en ligne; travailler avec les parties prenantes; contenu des stratégies de conservation et des plans d’action et planification de la conservation au niveau local, national, régional et mondial.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title=”De la conservation ex-situ à la conservation in-situ ” tab_id=”1461603191664-3df42bde-acfb”][vc_column_text]
De la conservation ex situ à la conservation in situ
Intervenants: Giuseppe Fenu Gianluigi Bacchetta (Centre de conservation de la biodiversité, Université de Cagliari), Yiota Gotsiu (Institut agronomique méditerranéen de Chania – MAICh) + autres intervenants à confirmer.
Modération: Bertrand de Montmollin (Groupe de spécialistes des plantes méditerranéennes de l’UICN/CSE)
Thématique:
La préservation de la biodiversité représente une priorité bien établie dans les politiques environnementales mondiales et est un élément clé des principaux plans stratégiques internationaux (à savoir, la Stratégie mondiale pour la conservation des plantes, les objectifs d’Aichi, et au niveau européen, la « directive habitats »). Toutefois, la perte de la biodiversité est en constante augmentation et cela, à cause des activités humaines, à savoir la pollution, le changement climatique, l’industrialisation et l’urbanisation.
Le bassin méditerranéen abrite une flore d’environ 25.000-30.000 plantes à fleur et fougères. 50% d’entre elles sont endémiques, en particulier, au sein des zones géographiquement ou écologiquement isolées, comme
les îles, les îlots et les montagnes, qui constituent les principaux centres de diversité végétale. Toutefois, cette richesse végétale est gravement menacée et elle mérite une attention particulière.
Les stratégies ex situ (à savoir la conservation des espèces en dehors de leurs habitats naturels) représentent à ce jour, l’un des moyens les plus efficaces pour préserver la diversité végétale. La conservation du matériel génétique comprend les banques de semences, le pollen, le stockage des tissus, le clonage végétal et le maintien des plantes entières, ce qui permet de préserver de grandes quantités de matériel génétique dans un espace restreint. De façon optimale, la conservation ex situ pourrait atteindre des niveaux significatifs dans les années à venir (au moins sur certains territoires) et inclure des accessions représentatives de la variabilité naturelle. Cependant, la principale question est de savoir comment utiliser ces variantes dans les activités de conservation futures (si nécessaire).
Les stratégies in situ (à savoir la conservation des espèces dans leur habitat naturel) sont considérées comme les mesures les plus appropriées pour la conservation de la biodiversité et la préservation des zones où les populations d’espèces existent naturellement dans des conditions permettant leur conservation. L’importance de la conservation in situ des espèces végétales menacées a été mise en évidence par l’objectif 7 du SMCP pour 2020, qui décrète qu’il faudrait conserver in situ au moins 75% des espèces végétales menacées connues sur Terre.
En revanche, malgré l’importance de mettre en œuvre des mesures in situ, elles sont loin d’être appliquées en toute situation. Pour éviter le risque d’extinction des espèces menacées et améliorer leur état de conservation, la translocation est devenue de plus en plus courante dans la gestion des plantes de manière globale. Celle-ci représente la méthode idéale mais elle est rarement applicable. La translocation (y compris le renforcement de la population, la réintroduction et l’introduction) vise à améliorer la viabilité de la population. Par exemple, en augmentant la taille de la population et/ou la diversité génétique. La translocation a le potentiel de contribuer au rétablissement des espèces menacées et est particulièrement importante quand elle intègre les méthodes ex situ et in situ dans les activités de conservation. En particulier lorsque les graines stockées ex situ sont le point de départ pour la production de transplants à des fins de réintroduction dans leurs milieux naturels. L’intégration des stratégies in situ et ex situ dans les stratégies de conservation est un outil novateur et émergent pour la conservation de la diversité végétale.
Cependant, la mise en œuvre de ces actions de conservation reste très limitée. En effet, les coûts économiques élevés, le manque de temps, la disponibilité du site optimal, les difficultés de mise en œuvre de ces actions sur des terrains privés et la forte incertitude quant au succès de ces mesures (principalement liée aux événements stochastiques naturels) rendent la tâche ardue. Compte tenu de ces diverses limites, il est souvent nécessaire d’identifier des mesures de gestion alternatives, comme l’édification de clôtures (pour empêcher le pâturage et pour permettre le bon déroulement des étapes du cycle de vie des plantes les plus critiques pour leur survie), l’éradication des plantes exotiques envahissantes et la planification de projets de translocation à faible coût.
Bien que les mesures de conservation in situ représentent la meilleure façon de conserver les populations de plantes naturelles, très peu d’expériences ont été menées dans les territoires méditerranéens comparativement à ce qu’il devrait être fait pour prévenir l’extinction de nombreuses espèces végétales. Ainsi, en tenant compte des fonds disponibles et des ressources humaines (toutes deux limitées), la mise en œuvre des mesures de conservation alternatives seront mises en avant.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title=”L’activité d’élevage pour la conservation des plantes” tab_id=”1461603220773-bf13ece1-03a6″][vc_column_text]
L’activité d’élevage pour la conservation des plantes : opportunités, défis et éléments clés du succès
Le pâturage est souvent considéré comme une menace pour la conservation, en particulier dans les zones où la gestion du bétail est inexistante et où le surpâturage domine. Dans d’autres régions, des efforts de conservation sont faits pour maintenir le pâturage, en particulier lorsque l’abandon de cette pratique peut mettre les habitats et les espèces en péril. Ce contraste est particulièrement visible lorsque l’on compare la rive nord à la rive sud de la Méditerranée.
En Europe, cette pratique agricole est souvent considérée comme la bienvenue. Elle est même préconisée par les gestionnaires dans les zones où le pâturage ciblé peut jouer un rôle précieux en termes de gestion par exemple, pour prévenir ou contrôler l’expansion d’espèces invasives. Plus généralement, le pâturage est considéré comme un “système agricole à haute valeur naturelle “(HVN), qui contribue à préserver des espèces menacées, les habitats agricoles et les processus écologiques.
Le premier bloc de l’atelier sera consacré à la présentation du concept d’agriculture HVN et au partage d’expériences issues de zones où la gestion des pâturages est encouragée.
En Afrique du Nord et dans certaines parties de l’Est de la Méditerranée, le problème est tout autre. La pauvreté dans les zones rurales associée à une dépendance aux ressources naturelles beaucoup plus marquée pour la subsistance des populations, maintient une “pression agricole” très élevée dans une grande partie de la région. En effet, la combinaison de la collecte du bois de feu, de la pratique du labour et du pâturage intensif a des impacts conséquents sur de nombreuses zones importantes pour les plantes (ZIP). La prise en compte de ces problématiques nécessite l’usage d’outils tels que l’Ecosystem-based approach soutenu par l’UICN et présenté et discuté lors du deuxième bloc de cet atelier.
Dans cette approche intégrée, les populations locales et leurs usages des espaces naturels sont soigneusement pris en compte lors de l’élaboration des plans de conservation. Lors de l’atelier, nous allons évoquer des expériences de conservation en cours, menées en collaboration avec les populations locales. Les participants seront invités à contribuer activement à l’atelier en faisant part de leurs expériences et des réussites et des difficultés qu’ils ont pu rencontrer afin d’entretenir les échanges sur le sujet. Des récits stimulants de réussites en matière de collaboration entre éleveurs et gestionnaires dans les zones concernées seront particulièrement bienvenus. L’objectif global sera de mettre l’accent sur la façon dont ces défis ont été relevés, afin d’identifier des outils et des stratégies clés pouvant être utilisés pour aborder les problèmes liés aux questions pastorales et d’atteindre les objectifs en matière de conservation.
Jabier Ruiz. Commission de la gestion des écosystèmes (CEM-UICN) et Forum européen pour la conservation de la nature et le pastoralisme (EFNCP) jabier@efncp.org
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Une journée de visite de terrain dans les ZIP environnantes du lac Skadar et de la plage Velika Plaža sera organisée le mardi 28 octobre.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_separator border_width=”2″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Une session d’examen à mi-parcours du projet IPAMed se tiendra le dernier jour de la semaine, le 29 octobre. Il s’agit d’une activité réservée aux partenaires du projet IPAMed. L’ordre du jour de cette session sera envoyé à tous les partenaires du projet en temps utile.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_separator border_width=”2″][vc_column_text]
Cette semaine intensive et riche permettra à chacun de rencontrer des personnes travaillant dans le domaine de la conservation des plantes autour du bassin méditerranéen ; il s’agit là d’une opportunité d’ échanger des expériences, d’apprendre des autres, de débattre des défis posés par la conservation des plantes, mais également d’ alimenter notre passion et notre motivation à travailler ensemble afin de garantir la conservation des plantes sauvages et des habitats pour les populations méditerranéennes.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]